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UN DINER PRESEQUE...PRESQUE PARFAIT !!
LES DINDONS DE LA FARCE
Alain, coiffeur nous présente les oiseaux.
Petite visite de son salon :
Un salon cage, volière où tout est presque faux.
Fausses fleurs, faux oiseaux, tapisserie des années soixante dix et la cuisine, maman, c’est le top.
Visite des cages, c’est un colombophile. C’est un mec qui garde des pigeons en cage, qui les lâche pour qu’ils reviennent et qu’il leur demande « t’étais où ?»
Sa déco de table est de la même inspiration que l cuisine.
Pas de nappe, tiens, des porte-couteaux, des serviettes en papier, des cocottes aussi (en papier) putain un fan de l’origami !
Et en face, des pigeons encagés qui vont regarder les convives picorer trois quatre cahuettes .
Les invités arrivent.
Katia sans rien, gagne une rose. P.Alexandre, toujours précieux, toujours avec un cadeau.
Didier déguisé en oiseau de paradis lui en offre un bouquet (de strelitzias, appelés aussi oiseaux de paradis, c’est beau la culture !). Enfin il fait plus Michou qu’oiseau. Valérie sans rien, reçoit aussi sa rose.
L’apéro folklo. Sur une table tapissée des dessins de ses petits enfants, des amuses gueules artisanaux : des morceaux de pain coupés au sécateur sur les quels on devine un toc de machin orange à la consistance indéterminée. Et en plus on nous balance en fond sonore la toccata de Bach histoire de faire encore plus ; on est dans la fiente, on bouffe n’importe quoi, c’est la cata ! (toca, putain, je m'éclate!)
Il y a même des verres à cocktails qui se baladent, perdus sur cette table basse.
En entrée du foie gras. Il l’a fait cuire lui-même avec son copain il y a six jours. Il sert à droite, une assiette carrée mal essuyée (une tranche de foie, trois tranches de pomme, caramélisées et baveuses).
Pas de pain grillé ? Balance Didier. Et vlan !
Ensuite il tente une explication pour justifier son intitulé :
‘l'oie de Louis a ouï l'oie "oua oua".’
qui laisse Valérie la bouche ouverte, P. Alexandre y perd son latin et personne ne semble connaître R. Devos qui doit se retourner dans sa tombe.
Atelier colombophilie, tout le monde dehors.
Alain leur montre ses grands pigeonniers et explique a ses convives que se sont des pigeons voyageur. Au moment des amours quand les oeufs sont dans le nid, il prend les mâles et les livres jusqu'à 2000 km de chez eux et les pigeons sont lâché avec un message a la patte et se dépêchent de revenir auprès de leurs familles. (c'est plus rapide les sms)
Après ses explications place au lâché de pigeon qui retrouverons leur famille en Angleterre. Les filles sont aux anges après un bisou sur la tête des volatiles
Et tout le monde revient s’asseoir pour le plat principal :
Le dindon de la farce
« Vous les avez vu crus, vous allez les avoir cuits » enfin, c’est ce que l’hôte de Caen pensait.
Il est désemparé en cuisine, son four n’a pas cuit, le pigeon aussi est resté coi, déçu de n’être cuit aussi, et les autres assis qui crient et l’appellent, tapent dans les mains, l’interpellent.
Alors, il sert et apporte une glace au pigeon sur un lit de patates crues, carottes et champignons gelés. Une nouvelle race de dessert !
Sa blagues et ses tentatives de dédramatisassions ne font que rajouter au pathétisme de la situation, putain c’est du Zola !
Les convives regarde leur assiette sanguinolantes et tire une tête d'enterrement. Les pigeons encore vivant dans leur cage au pied de la table sont entre la crise cardiaque ou mort de rire tout comme moi.
Nos invité pourront au moins se rattraper sur le dessert !
même pas. En dessert deux charlottes pour le prix d’une. Pompeusement appelée : Chaplin au féminin. C’est qu’il a des références cinéphiles notre colombophile pas trop cuisinophile.
Les invité auront picoré quelques cahuettes pur tout repas et notre cuisinier et ravi d'avoir pigeonné ses convives et vive les con.
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